Julio Le Parc
Né en 1928 à Mendoza (Argentine), Julio Le Parc reçoit dès 1966 le Grand Prix de peinture de la Biennale de Venise. Montré au début de sa carrière à la Galerie Denise René, ses oeuvres sont aujourd’hui montrées dans les collections de la plupart des grands musées internationaux.
Une Fondation « Centre Culturel Julio Le Parc » a été inaugurée en 2012 dans sa ville natale à Mendoza.
Julio Le Parc est l’un des derniers représentants de ce groupe d’artistes pratiquant ce que l’on a désigné par les termes d’art cinétique ou d’op art. Ces recherches sur l’appréhension visuelle d’une surface ou d’un volume avaient été initiées par Vasarely dès le début des années 50 et prolongeaient les recherches des Futuristes et des Suprématistes. Julio Le Parc, depuis son Argentine natale, s’engage dans cette voie avec quelques-uns de ses condisciples de l’École des Beaux-Arts, se fixe à Paris en 1958 et nourrit son désir d’une transformation de la notion « d’oeuvre d’art » comme celui d’une révolution sociale en s’adonnant à un travail collectif qui s’illustre dans la fondation du G.R.A.V. (Groupe de recherche sur les arts visuels) en 1960.
Tout au long de ses recherches et de son engagement sur la scène publique, notamment en mai 1968, Julio Le Parc écrit des textes, tantôt politiques, tantôt réflexifs, tantôt ludiques et ironiques sur le monde de l’art. Son questionnement sur le rôle de l’artiste, des collectionneurs, des directeurs de musée, des critiques dans une société capitaliste ne s’est jamais interrompu et accompagne les événements de sa vie dans les différents pays où ses oeuvres ont été montrées. (Argentine, Équateur, États-Unis, Italie, Espagne, Allemagne, France). Il illustre ces textes de photos et de dessins où s’exprime un autre de ses talents, celui de la caricature et du dessin d’humour.
Site Internet : www.julioleparc.org